Le BTS: Commerce International
Acheter, vendre, négocier, les titulaires de ce BTS occupent des postes en France plus qu’à l’étranger. Ils préparent les contrats dans le respect des réglementations douanières. Pour intégrer cette filière, il faut impérativement parler deux langues vivantes étrangères dont l’anglais. Il faut aussi s’intéresser à la culture des pays dont on parle langue, en connaître les usages et les pratiques commerciales courantes.
1. Avec quel bac ?
Les bacheliers STG spécialité action et communication commerciales, ES, L, S et les étudiants ayant déjà une année de fac derrière eux se partagent les effectifs.
2. Formation
L’enseignement met l’accent sur les langues. Si être quasiment bilingue en anglais est obligatoire, les élèves doivent pratiquer une deuxième langue étrangère. Et aussi bien que l’anglais. Avec l’abolition des frontières, les élèves appréhenderont le droit à l’échelle de la communauté européenne. Horaires hebdomadaires de première année : français (2h), anglais (3h), seconde langue vivante (3h), géographie économique (2h en première année), économie générale (2h), économie d’entreprise (2h), droit (2h), outils de gestion et informatique appliquée (3h), mercatique, négociation, management internationaux (6h), commerce international appliqué (6h). Enseignements facultatifs : troisième langue étrangère (2h), initiation aux outils de la bureautique (1h), module d’approfondissement lié à une technique de commerce international (2h en 2ème année). Les travaux pratiques consistent à monter des projets pour les entreprises. Le stage, d’une durée de 12 semaines pendant le temps scolaire, peut être prolongé de 4 semaines pendant les vacances scolaires. Au moins 4 semaines doivent être effectuées à l’étranger.
3. Les débouchés
Quand on débute dans ce secteur, les missions à l’étranger sont plutôt rares. Le travail du débutant consiste souvent à remplir des tâches administratives et de conseil (commercial export, assistant export).
C’est une fois qu’ils ont de l’expérience que les techniciens supérieurs sont amenés à voyager. Ils ont alors pour ambition de développer un secteur de leur entreprise à l’étranger. Ils négocient de nouveaux marchés. Les diplômés trouvent leur place dans les services import-export des PME. Les centrales d’achat, les assurances ou les banques sont des secteurs d’activité potentiels. Certains étudiants poursuivent leurs études en intégrant une école de commerce et de gestion.
Possibilité de continuer en licence pro et master à l’université. L’école de commerce représente elle aussi un choix de poursuite d’études.